Nature

Méthode de production

Cliquez sur le nom des différentes étapes afin de trouver une explication détaillée.

   

Lutte intégrée

 

La lutte intégrée, ou gestion intégrée des ennemis des cultures, consiste à utiliser les techniques nécessaires pour réduire les populations d’organismes nuisibles (les parasites) de façon efficace en respectant l’environnement et à l’aide d’organismes vivants (les prédateurs).

Plus simplement, pour combattre la mouche blanche (parasite) qui affaiblit la plante de tomates, on utilise des encarsia (prédateurs) qui détruisent la mouche blanche en la parasitant.

Pour combattre les pucerons, on utilise des coccinelles ou des macrolophus qui les mangent !

La lutte intégrée est donc une approche basée sur l’expérimentation et l’observation, qui permet de gérer les cultures en considérant l’environnement comme allié, ceci en partant du principe que tout organisme vivant est utile.

C’est une lutte sélective qui ne s’attaque qu’au prédateur nuisible pour la culture ; comme nous l’avons dit, si le puceron est néfaste pour les plantes de tomates, il consiste un repas délicieux pour le macrolophus !
 

Pollinisation

tomates

Pour que la fleur de tomate donne un beau fruit goûteux, il faut entre autres qu’elle soit pollinisée.

Comme les cultures se trouvent dans des serres, la population naturelle d’abeilles ou de bourdons que nous trouvons dehors ne vient pas y travailler.

Pour faire ce travail de pollinisation sans utiliser de moyens mécaniques, des ruches de bourdons sont installées dans les serres.

Les bourdons sortent de leur ruche pour aller butiner les fleurs de tomates et ainsi procéder à une pollinisation naturelle.

   

Respect de l’environnement

tomates

La culture des tomates hors-sol s’effectue sur des pains de fibres de coco.

L’écorce des noix de coco est compostée, séchée puis compactée et disposée dans des sacs qui serviront de support aux plants de tomates cultivés dans les serres.

Chaque plant est irrigué grâce à un goutte-à-goutte planté dans le pain, au pied de la tomate.

Par ce goutte-à-goutte, on apporte à la tomate l’eau et les éléments nutritifs quotidiens dont elle a besoin. L’apport journalier est calculé avec précision et correspond exactement au besoin de la plante. Il varie notamment en fonction du climat et de l’âge de la culture.

Bien que les besoins nutritifs soient calculés avec précision, il y a toujours un surplus de liquide qui sort des pains. Dans un souci de respect de l’environnement, ce liquide de drainage est récupéré, filtré par des substances naturelles (bactéries et puzzolane) et réutilisé dans la composition de la nouvelle solution nutritive. Ainsi les éléments nutritifs qui n’auraient pas été utilisés par les plantes sont pris en considération dans le calcul de la nouvelle solution nutritive et redistribués dans les cultures.

En procédant de cette façon, nous évitons de déverser des liquides chargés en éléments nutritifs dans les sols, contribuant ainsi à la préservation des nappes phréatiques.

D’autre part, la consommation de produits du pays évite l’utilisation déraisonnée de carburants pour l’acheminent des denrées périssables depuis des pays voisins ou lointains…En consommant des tomates Swiss Red, vous évitez de mettre du carburant dans vos assiettes…

 

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